Ecole privée VS. Ecole publique

Les projets d'investissement privé dans l'enseignement supérieur, notamment dans les métiers d'entreprise (Management/Ingénieurie), a été soutenu déja par l'Etat par deux mécanismes : l'éxonération fiscale temporaire, et son ambition de former 10 000 cadres ingénieurs et assimilés à l'horizon 2010, qui maintenant atteint, sans atteindre les objectfis fixés, sans entrer dans ces détails, revenons à notre sujet... dans mon analyse je vais prendre l'exemple de l'ENCG comme école publique pour illustrer mon poit de vue.

Cette ambition etatique a encourragé "S7ab chkara" marocains ou étranger de rendre de l'enseignement un marché de bussiness à concurrence farouche, dont les clients un niche des jeunes riches, qui malgré les conditions n'ont pas eu la chance d'integrer les grandes écoles publiques, si n'est pas le cas, des difficultés de poursuivre s'imposent, vu le niveau élevé chez les bosseurs de "wlad cha3b"... et pour ce faire, "les entreprises universitaires" essaye de susciter "la demande" de leurs services via des politiques publicitaires utilisant de trucs, genre double diplomation, l'accord avec l'institut "x" au Canada, en France, aux E.U. etc...
on ne dévalorise pas les institutions privées, mais leur secteur d'activité est encore limité aux objectifs de rentabilité sans prendre les défis de formation pour produire un produit de qualité...

Témoignages !
ce n'est pas mon propre constat mais c'est le témoignage des professionnels lors de plusieurs occasions.. lors du dérnier jour de mon stage, j'étais en discussion avec mon encadrante, et l'associé-gérant de la société dont j'ai effectué mon stage,,, Les deux ont beaucoup apprécié les ENCGistes, en disant que durant l'existance de cette entreprise ils ont recruté beaucoups de stagiaires et de lauréats de l'ENCG, ils sont remarqué qu'il sont pleins d'énérgie, d'enthousiasme, ils ont soif à apprendre et maitriser le métier, ils ont ajouté que l'accomplissement c'est l'une des qualités des ENCGistes... "par contre les prevenants des écoles privées sont parrésseux" a signalé le directeur. Mon commentaire était comme suit : "Le secret de cette différence, réside dans le fait que ENCG'istes sont soutenu par leurs ambitions de changement et d'évolution, par leurs propres efforts déja pour intégrer l'ENCG sur une base selective, et pour reussir leurs cursus universitaire qui est sanctionné par un système complétement eliminatoire...

Les enseignants de l'ENCG qui opérent dans des écoles privés soulignent aussi que les sujets d'examens posés à l'ENCG et à l'EST d'Agadir, sont beaucoup plus difficiles que les examens posés par les memes professeurs dans une école privée qui se considère comme étant l'école la plus prestigieuse à Agadir, "Sachant que les conditions et l'effort de l'enseignant
n'est pas le meme", ajoute un enseignant chercheur au département ITQAG au sein de notre école, il avoue aussi que l'éffort de "wlad cha3b" économise une part importante de l'effort professeral...

Donc le constat c'est que l'excellence ne provient plus du statut de l'institut (Privé#Public), ni du titre (ISCAE,ENCG, HEM...), elle provient des qualités personnelles de ses étudiants qui sont son propre capital, et pas une marchandise ou une cilentèle dans le cas des écoles privées.

Merci Fadl, effectivement, l'ENCG c'est toute une épreuve pour consolider les acquis, dans un petit laps du temps (5 ans ), et c'est parti ..

C'est sa façon pour pousser les étudiants à travailler, mais vous pouvez discuter ça avec les autres profs, et vous allez voir ce que vous allez entendre à ce propos

J'imagine que vous aussi chers ENCGistes vous avez remarqué que:

- Les fondateurs de beaucoup d'écoles privées sont des gens qui bien souvent n'ont rien à voir avec le monde de l'enseignement. Ce qui en soit n'est pas étrange si ces fondateurs ont une intention pédagogique derrière leur projet. Mais de mon point de vue, cela traduit bien le fait qu'une école privée n'est pas (dans la majorité des cas) un centre éducatif mais une entreprise prestataire de service qui vend de l'éducation et qui attend un retour d'investissement.

- Les publicités sont souvent limite "mensongères", la promotion est parfois exagérée et la réalité est tout autre. Les étudiants (ou plutôt leur parents) doivent alors faire attention eux même à ce qu'ils "achètent" comme étude.

- Le corps professoral des écoles privées sont souvent composés d'enseignants du secteur public (universitaires) pour celles qui ont les moyens sinon d'intervenants qui ont un lien avec l'enseignement en tant que métier. Ceci pour justifier un minimum de qualité pédagogique.

- Les partenariats d'une école privée intègre si possible des établissements publics marocains ou étrangers pour la valorisation de sa propre formation. Si bien que certaines écoles privées ne sont qu'une "étape" pour avoir le diplôme du partenaire.
Exemple flagrant avec une école ou l'on rejoint leur cursus non pas pour obtenir leur diplôme privé, mais on fait cette école pour obtenir le diplôme du partenaire qu'il soit canadien ou autre.

On peut vraiment être heureux d'être à l'ENCG, au moins on fait cette école pour obtenir un diplôme qui est solide. Il n'y a pas autant de "cinéma" qu'on pourrai avoir avec l'équivalent privé.

Tout à fait d'accord avec 'Fadwamj'.

Mais sans être subjectif à l'égard de quelconque école publique, il faut aussi savoir que les écoles privées dispensent une formation continue pour les entreprises afin de répondre à leurs besoins en formation professionnelle et réhabilitation du personnel et de ses acquis. Ceci est en outre présent au niveau des écoles publiques, mais sous forme de Mastères, ce qui ne suscite pas plus d'intention que les modules proposés par les écoles privées. Ceux-ci constituent une référence efficace et surtout fiable aux yeux des Chefs de Ressources Humaines.
Le fin mot de l'histoire, c'est manifestement une prestation rentable pour toute école privée et un 'must' sur le marché de formation.

L'autre round du duel privé VS. public, est sans doute la notoriété qui est plus concrète dans les écoles publics, évidemment parce qu'elles appartiennent à l'Etat. En revanche, les écoles privées se contentent d'un profil lucratif, des entreprises si l'on veut dire... Mais ne cessent de rêver du statut d'accrédité par l'Etat bien que quelques écoles que j'ai récemment consultés prétendent l'être.
Rêver, ce n'est qu'une expression métaphorique bien entendu! Car c'est bien possible comme tout d'avoir le statut d'accréditation par l'Etat, mais à de conditions draconiennes pour ces écoles privées.
La première modalité exigée est la qualité de l'enseignement, qui laisse le grand point d'interrogation se manifester. Est-ce que toutes les écoles privées témoignent d'une qualité éligible et d'une formation légitime?

J'invite quelqu'un qui se connait là dessus à nous parler de l'accréditation au terme plus large, et pardonnez mon ignorance x)