[Article]Les fragilités de l'économie marocaine
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[Article]Les fragilités de l'économie marocaine
Voici un article très intéressant issu du dossier "Les fragilités de l'économie marocaine" publié le 02/08/2010 sur la vie éco.Bonne lecture!
/.\Edition électronique:
Panne de croissance industrielle, IDE en baisse, comptes extérieurs menacés, manque de liquidités, foncier difficilement mobilisable, chômage en stagnation... , les problèmes et les retards s'accumulent.
L'économie marocaine a gagné en puissance par rapport aux facteurs exogènes, mais peine à décoller réellement.
L'accélération des plans et l'adoption de mesures choc devient urgente pour ne pas bloquer la machine.
1- La croissance pénalisée par la panne industrielle.
2- Les exportations stagnent, les importations explosent, les devises fondent.
3- L'Etat vit au-dessus de ses moyens et ça s'aggrave !
/.\Edition électronique:
- Spoiler:
- http://www.lavieeco.com/economie/17322-les-fragilites-de-l-economie-marocaine.html
Panne de croissance industrielle, IDE en baisse, comptes extérieurs menacés, manque de liquidités, foncier difficilement mobilisable, chômage en stagnation... , les problèmes et les retards s'accumulent.
L'économie marocaine a gagné en puissance par rapport aux facteurs exogènes, mais peine à décoller réellement.
L'accélération des plans et l'adoption de mesures choc devient urgente pour ne pas bloquer la machine.
1- La croissance pénalisée par la panne industrielle.
- Spoiler:
- Entre 1999 et 2009, le taux de croissance du PIB s’est caractérisé par une très grande volatilité, affichant un mince 0,5% en 1999 pour culminer à 7,8% en 2006. Sur ces douze ans, le taux de croissance moyen (moyenne linéaire) s’est établi à 4,37%, soit un taux plus élevé que celui de la décennie des années 90. Dans les détails cependant, et à chaque fois que la croissance progressait de plus de 5%, c’était en raison d’une bonne campagne agricole, ce qui illustre l’effet de dépendance aux aléas climatiques. Depuis le début des années 2000, toutefois, le Maroc semble avoir franchi un palier avec un taux de croissance moyen (moyenne linéaire) de la valeur ajoutée hors agriculture qui s’établit à près de 4,5% et n’était-ce les effets de la crise internationale, en 2009, ce taux, entre 2004 et 2008, aurait même atteint 5,2%.
De fait, c’est surtout le secteur tertiaire (commerce et services) qui alimente le PIB : entre 2004 et 2008 son apport en termes de croissance au PIB a tourné autour de 2,7 points, quand le secteur secondaire, lui, y contribuait pour 1,5 point à peine, en moyenne, au cours des cinq années considérées. En 2009, la valeur ajoutée du secteur secondaire a même reculé de 2,8% quand le tertiaire augmentait de 4%, alors que l’agriculture, elle, dopait l’année avec une progression de 26% et, en 2010, il est prévu que le secteur secondaire, effet de rattrapage, progresse de 5,6% quand le tertiaire afficherait +6%. En conclusion, la croissance au Maroc semble pénalisée par un triple problème. Primo, une maîtrise encore insuffisante des effets des aléas climatiques créant un effet yo-yo et qui devrait trouver un début de solution dans le Plan Maroc Vert, mais pas avant 5 à 7 ans. Deuzio, un trop faible apport de l’industrie à la création de richesses et qui trouve son explication dans son orientation trop prononcée vers l’export, alors que le marché intérieur est fortement importateur de produits finis. Tertio, une activité de services plus basée sur la quantité que la forte valeur ajoutée. A part la Vision 2010 pour le tourisme qui a boosté le secteur tertiaire, les autres plans, que sont Emergence et Rawaj, n’ont pas encore produit suffisamment d’effets pour permettre au PIB de faire fi de la qualité d’une saison agricole.
2- Les exportations stagnent, les importations explosent, les devises fondent.
- Spoiler:
- Déficit structurel de la balance commerciale, mais aussi les effets d’une crise économique internationale qui ont brusquement fait chuter les recettes de services et de transferts courants servant jusque-là de couverture à la faiblesse des exportations de biens. Le Maroc a mal à ses comptes extérieurs et cela dure depuis 2007. L’effet sur nos avoirs en devises étrangères est perceptible. Elles couvrent aujourd’hui à peine 5 mois d’importations. Sur le premier trimestre de 2010, dont les données viennent d’être publiées par l’Office des changes, le compte courant des transactions courantes a déjà enregistré un déficit de 10,45 milliards de DH et l’année devrait s’achever sur un déficit tournant autour de 40 milliards. Pourtant, la balance des services a été excédentaire de plus de 8 milliards de DH, grâce essentiellement aux recettes de voyages, et celle des transferts courants positive de 13,5 milliards de DH et provenant à 99,17 % des envois des Marocains résidents à l’étranger (MRE). Mais ces soldes positifs ne suffisent pas à combler le trou béant de la balance des biens, chiffré à - 33 milliards de DH. Si, en fin de compte, la balance des paiements (qui récapitule l’ensemble des flux) a pu dégager un solde équilibré, c’est grâce au compte de capital et d’opérations financières, excédentaire de 9,4 milliards de DH. Et là encore, l’effet de la conjoncture est très perceptible puisque cet excédent provient des crédits commerciaux et des emprunts, alors que les investissements étrangers ont, eux, accusé une baisse de 12,6 milliards de DH.
Solution : améliorer les exportations de biens agricoles à forte valeur ajoutée et de produits technologiques (auto, composants, électronique…) grâce aux plans sectoriels. Mais à quel horizon ces plans donneront-ils leurs fruits ?
3- L'Etat vit au-dessus de ses moyens et ça s'aggrave !
- Spoiler:
- Depuis 2008, année record de croissance des recettes fiscales (+ 23,7 %), celles-ci ont entamé une baisse qui s’était établie à - 9,1 % en 2009 et devrait se situer à - 2,3 %, selon les prévisions de la Loi de finances 2010. Or, à fin juin, la baisse est déjà de 4 %. Les recettes non fiscales, depuis que l’essentiel de ce qui devait être privatisé a été privé, sont elles aussi en baisse, et en forte baisse :
- 11,6 % en 2008, - 12,5 % en 2009 et l’on prévoit - 5,3 % en 2010. Pendant ce temps, les dépenses sont en hausse, surtout les dépenses d’investissement depuis 2007. Selon les données du Trésor, les dépenses ordinaires ont augmenté de 8,5 % en 2007, 16,8 % en 2008 ; elles ont baissé de 3,1 % en 2009, et selon les prévisions de la Loi de finances 2010, elles devraient augmenter de 3 % cette année. Mais cette hausse de 3 % est obtenue sur la base d’une enveloppe de la compensation de 12,8 milliards de DH. Or, à fin juin 2010, cette enveloppe est déjà consommée. Puisqu’une rallonge budgétaire est désormais nécessaire pour continuer à soutenir les prix (sauf décision contraire, mais laquelle !), les dépenses ordinaires devraient aller au-delà des 3 % d’augmentation prévus. Pour réduire le déficit, il n’y a pas trente-six solutions : diminuer les dépenses, ou augmenter les recettes. Les recettes fiscales ayant pratiquement épuisé leurs niches de forte croissance et étant désormais tributaires du comportement de l’économie, la solution est de couper dans les dépenses. Au Maroc, comme ailleurs, c’est l’investissement, principalement, qui tire la croissance. C’est donc dans les dépenses ordinaires qu’il faut piocher ! En particulier les dotations allouées aux établissements publics et les charges de compensation...
- Spoiler:
- Entre 1999 et 2009, le Maroc a déboursé 115 milliards de DH au titre de la compensation des hydrocarbures (pétrole, GPL) et des produits de première nécessité, soit une moyenne de 10,45 milliards de DH par année pour une politique sociale non ciblée dont profitent aussi bien les pauvres que les riches et même l’industrie et l’agriculture, puisque ces derniers utilisent le gaz butane subventionné pour leurs besoins de production. Mais le Maroc peut-il se permettre de telles dépenses sachant que ces dernières sont appelées à croître considérablement. Peut-il se permettre de supporter, comme en 2008, une subvention de 110 DH par bouteille de gaz butane vendue sur le marché à 40 DH ?
Depuis 2003, en fait, le système de compensation dont la philosophie est de couvrir la hausse des prix de produits de première nécessité par les gains sur d’autres produits s’est transformé en soutien aux prix tout court. L’enveloppe dédiée aux subventions a ainsi crû de 5 milliards de DH en 2003, à 32 milliards en 2008, sous l’effet de la hausse des cours du pétrole et du gaz. Cette année encore, et à fin juillet déjà, l’enveloppe annuelle dédiée au soutien de prix des hydrocarbures a été consommée et c’est une rallonge de 10 milliards de DH environ qui serait nécessaire pour continuer jusqu’à la fin de l’exercice en cours. Ce sont donc 24 milliards de DH qui seront très probablement déboursés.
Une situation qui deviendra intenable à moyen terme car les cours du pétrole semblent s’installer dans un cours durablement élevé en raison de la demande des pays asiatiques et, dans le même temps, l’Etat n’est pas prêt de connaître un excédent budgétaire comme en 2007 et 2008. La réforme est urgente et sera douloureuse. Mais a-t-on vraiment le choix ?
- Spoiler:
- La sous-liquidité du système bancaire marocain persiste et inquiète. Jusqu’à fin 2006, le marché était structurellement excédentaire, grâce à des transferts des MRE, des recettes de voyages et des investissements étrangers en expansion. Mais à partir de juin 2007, il est devenu déficitaire. D’une part, la flambée des cours des matières premières a alourdi le poids des importations. De l’autre, le déclenchement de la crise internationale a affecté les recettes en devises du Maroc. Ceci, conjugué à un rythme élevé de distribution des crédits, notamment par rapport à la collecte des dépôts, a plongé le marché dans un manque de liquidités qui atteint actuellement plus de 20 milliards de DH. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Les taux débiteurs ont augmenté et les banques ont durci les conditions d’octroi des crédits à l’encontre de certains secteurs. Certes, la Banque centrale a réduit à plusieurs reprises le taux de la réserve obligatoire des banques, ce qui a permis d’injecter plusieurs milliards de DH sur le marché. Elle soutient également les banques à travers ses avances à 7 jours, et ce, à coup de milliards de DH. Mais ces instruments ne permettent pas de résoudre définitivement le problème. Le taux de la réserve obligatoire est à son plus bas historique (6%), le coefficient d’emploi des dépôts est à plus de 92%, et les avances de Bank Al-Maghrib aux banques rendent leurs ressources plus chères. Solution ? La titrisation ne permet en fait que de recycler d’anciens engagements et non d’apporter de nouvelles ressources. Seuls le renforcement de la bancarisation, actuellement à 47%, l’encouragement de l’épargne longue et l’endettement en devises permettront au marché de souffler.
- Spoiler:
- Le rapport 2010 sur l’investissement dans le monde dont la teneur vient d’être rendue publique par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) le confirme : les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc évoluent de manière défavorable depuis deux ans. En 2009, ils ont totalisé 1,33 milliard de dollars, soit 11,3 milliards de DH (un dollar pour 8,5 DH), en chute de 46,5 % par rapport à 2008. Les données communiquées par l’organisme onusien sont certes en décalage avec celle de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) qui fait état d’un volume de 20,3 milliards de DH, en 2009, en baisse de 27 %, mais le problème reste le même. Depuis deux ans, la tendance est à la baisse. Et, plus grave, le Royaume pointe au 12e rang sur le continent, derrière des voisins et concurrents directs comme la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte, selon le classement de la CNUCED. Il est avéré que la plupart des devanciers doivent leur place à leurs ressources énergétiques (gaz, pétrole), mais le Maroc, vu ses ambitions au niveau régional et continental, est loin de se montrer plus accueillant. Depuis 2000, l’évolution des IDE a été très irrégulière. Ils ont été davantage dopés par les privatisations - Maroc Télécom et Régie des tabacs, en particulier-, l’ouverture du secteur des télécommunications à la concurrence, le tourisme et l’immobilier, que par des opérations dans les secteurs industriels. La priorité est donc de montrer et prouver que le pays a d’autres opportunités à offrir aux investisseurs. L’enjeu est de taille, parce qu’au regard du niveau de l’épargne intérieure, l’investissement étranger, même s’il ne constitue pas la panacée, est plus que nécessaire pour donner un coup de pouce à la croissance. Les pouvoirs publics semblent saisir la donne, et le plan Emergence de même que la Vision 2010 et la 2020 en préparation participe à cette volonté d’attirer beaucoup plus d’investissement. Mais il ne faudra pas que la stratégie se limite à l’aménagement de sites d’accueil et aux encouragements fiscaux qui ne font plus tellement la différence, de nos jours. Le pays a encore à faire pour réduire les lourdeurs administratives, former des compétences et surtout améliorer le fonctionnement de la justice dont se plaignent encore beaucoup d’opérateurs.
- Spoiler:
- A fin mars 2010, le taux de chômage s’établissait à 10%. Il accuse ce faisant une hausse de 0,6 point par rapport à la fin de 2009 et 0,4 point par rapport à la même période de l’exercice précédent (fin mars 2009). Une situation qui reflète la perte de vigueur du marché du travail marqué par un fléchissement des créations, d’un côté, et une reprise de l’offre de travail (+ 1% au lieu de - 0,2% au quatrième trimestre de 2009), de l’autre côté.
Comme toujours, ce sont les citadins qui sont affectés par cette remontée du chômage : 14,7 % au lieu de 14,1 % à la même période de l’année dernière ; le chômage en milieu rural étant resté pratiquement en stagnation de 4,6 % contre 4,7 % entre les deux périodes. Mais cette structure du chômage est en réalité quasiment la même depuis des années : un chômage urbain élevé et un chômage rural très faible. Et cette structure du chômage renseigne assez sur la caractéristique principale de l’emploi au Maroc : il est porté par le secteur primaire (agriculture, forêt et pêche) qui emploie, à lui seul, 40,6% des actifs occupés ; les secteurs tertiaire (services, commerce, administration) et secondaire (BTP, industrie, énergie et mines) assurant respectivement 37,6 % et 21,8 % des emplois occupés. La seconde caractéristique de l’emploi, qui découle directement de la première et qui relativise la baisse tendancielle du niveau du chômage, a trait à la qualité des emplois occupés. Les statistiques livrées par les enquêtes du Plan sur ce phénomène sont assez édifiantes : 23,6% des actifs occupés en 2009 travaillent sans percevoir de rémunération et 17% seulement sont affiliés à un système de sécurité sociale.
Si on ajoute à cela les 10% de la population active qui perçoivent une faible rémunération ou occupent un poste inférieur à leur qualification, la stagnation du salariat autour de 45% des actifs occupés et, à un degré moindre, la persistance du travail des enfants de moins de 15 ans (210 000 selon le HCP), on comprend alors pourquoi ce sont les moins diplômés ou pas diplômés du tout qui s’insèrent plus facilement dans le marché du travail. Plus globalement, l’économie a créé trop peu d’emplois pérennes au cours des cinq dernières années et ils sont de mauvaise qualité.
- Spoiler:
- Pour garantir un haut niveau de croissance, il convient d’investir, de favoriser la consommation intérieure et d’encourager les exportations. Mais sans ressources humaines de qualité, il sera difficile d’aller loin. Cela est d’autant plus vrai pour une économie comme le Maroc qui veut passer de la sous-traitance à une industrie productrice de valeur ajoutée. Et, en l’état actuel de la situation, la mise à disposition de personnel qualifié n’est pas si simple. Sur la période 2009-2015, il y aura 220 000 emplois à pourvoir dans l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile-cuir et l’agroalimentaire, si tous les investissements attendus du Pacte national pour l’émergence industrielle (Pacte) sont réalisés. Dans le tourisme, l’objectif de 72 000 emplois fixés pour la Vision 2010 est loin d’être atteint. Aujourd’hui, le marché de l’emploi est moins tendu, mais il y a juste deux ans, quand l’économie mondiale était bien orientée, les opérateurs des TIC s’arrachaient les ingénieurs et les techniciens, les hôteliers avaient du mal à trouver un bon cuisinier et les professionnels du bâtiment allaient même inciter des ouvriers du textile à venir les rejoindre. En cas de forte reprise, ce scénario pourrait se représenter avec, à la clé, une hausse du coût de la main-d’œuvre et, in fine, le recul de la compétitivité. En dépit des efforts de ces dernières années, le système éducatif a encore du mal à produire des ressources suffisantes, particulièrement sur le plan qualitatif. Preuve en est que le chômage frappe particulièrement les diplômés. Et ce n’est pas forcément parce qu’elles n’en ont pas besoin que les entreprises leur tournent le dos, mais parce qu’ils ne sont pas opérationnels. La solution, «associer encore davantage les professionnels à la définition du contenu pédagogique et surtout insister sur les moyens de développer le savoir-être», conseille un expert en RH qui illustre ainsi le second point : «Un ingénieur incapable de prendre des initiatives ne peut apporter grand-chose».
- Spoiler:
- Emergence, Rawaj, Plan Maroc Vert, Stratégie nationale de la logistique, Villes sans bidonvilles…Depuis cinq ans, le Maroc vit au rythme des plans sectoriels qui nécessiteront des milliards de DH et, surtout, des milliers d’hectares. Les 23 plateformes industrielles intégrées (P2I) prévues dans le pacte Emergence mobiliseront quelque 3 000 hectares. Les futures zones logistiques nécessiteront, elles, 3 300 ha. Quant au plan Rawaj, pour la modernisation du commerce, il table sur le développement de zones d’activités commerciales sur une assiette foncière totale de 500 ha. A tout cela, il faut ajouter les grands chantiers d’infrastructures et, bien sûr, le plus gros consommateur de foncier qu’est le logement. Rien que pour le programme des logements à 140 000 DH, ce sont 3 800 ha à mobiliser et le compte est loin d’être bon, sans compter les programmes Villes sans bidonvilles et les 8 200 ha des projets de nouvelles villes. Conséquence, les réserves foncières s’épuisent particulièrement en zones urbaines où on en a le plus besoin. Mais, paradoxalement, ce n’est pas à cause de leur rareté mais plus de la difficulté à mobiliser du foncier apuré et prêt à l’emploi.
C’est que le foncier au Maroc souffre en fait de deux problèmes : la faible couverture par l’immatriculation foncière (à peine 25%) et la diversité des régimes dont certains sont compliqués (terres habous, terres guich, terres collectives…) ne permettent pas la mobilisation rapide pour les besoins des investisseurs et des grands projets. L’idée qui consiste à créer une agence foncière nationale dont le rôle serait de faciliter la mobilisation du foncier est séduisante, mais en attendant, plusieurs investissements restent lettre morte faute de terrain.
Karu- Administrateur
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Re: [Article]Les fragilités de l'économie marocaine
Oui, ses conséquences ont été sévères , même sur les mentalités des gens xD
Karu- Administrateur
- Messages : 292
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Localisation : DTC.gat
Re: [Article]Les fragilités de l'économie marocaine
Merci , c'est vraiment très intéressant et utile de lire cet article .
(-_-)- Membre Brillant(e)
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Re: [Article]Les fragilités de l'économie marocaine
jazaka allaho khayran a5i Karu pour l'article c'est vraiment intéressent
bouchra bentaleb- Membre Brillant(e)
- Messages : 119
Date d'inscription : 19/10/2010
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